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Publié le 05 Octobre 2025

À compter du 1er janvier 2026, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évolue une nouvelle fois. Le gouvernement a confirmé la baisse du coefficient de conversion de l’électricité, qui passera de 2,3 à 1,9.
Cet ajustement technique, inscrit dans le cadre de la transition énergétique française, vise à mieux refléter la part croissante d’électricité décarbonée dans le mix énergétique national.
Concrètement, ce changement rend le DPE plus favorable pour les logements chauffés à l’électricité, notamment ceux équipés de radiateurs modernes, pompes à chaleur, ou systèmes performants.
Jusqu’à présent, le DPE appliquait un coefficient de 2,3 pour convertir l’énergie finale (consommée) en énergie primaire (nécessaire à la production).
Ce facteur pénalisait les logements électriques, considérés comme énergivores, même lorsqu’ils utilisaient une énergie faiblement carbonée.
En abaissant ce coefficient à 1,9, l’État souhaite :
Récompenser les logements alimentés par une électricité majoritairement décarbonée,
Rééquilibrer la comparaison entre les différents modes de chauffage,
Favoriser la sortie des énergies fossiles (gaz, fioul) au profit de solutions plus vertes.
Selon le ministère de la Transition écologique, près de 850 000 logements actuellement classés F ou G verront leur étiquette s’améliorer sans travaux.
Certains biens pourraient même gagner jusqu’à deux classes énergétiques, passant par exemple de F à D.
Cela pourrait concerner de nombreux logements parisiens et franciliens, notamment dans le parc des années 1960 à 1990, où le chauffage électrique est fréquent.
Aucun logement ne verra sa note se dégrader : la réforme ne peut entraîner qu’une amélioration ou un maintien du classement énergétique.
Les DPE réalisés avant le 1er janvier 2026 restent valables pendant 10 ans, mais il sera possible de demander une mise à jour gratuite de l’étiquette si le nouveau mode de calcul modifie la classe.
Cette opération, qui ne nécessitera aucune nouvelle visite sur site, sera réalisée via une attestation officielle délivrée par l’ADEME ou l’Observatoire DPE-Audit.
Cela représente une opportunité pour les propriétaires de logements chauffés à l’électricité de valoriser leur bien sans engager de frais supplémentaires.
Depuis 2025, les logements classés G sont interdits à la location.
Avec cette réforme, certains d’entre eux pourraient redevenir louables, contribuant à limiter la pénurie de logements sur le marché locatif.
Côté vente, une étiquette plus favorable valorise le bien et peut accélérer la transaction.
Les acheteurs et investisseurs y verront un atout énergétique et économique, surtout à l’heure où les dépenses de chauffage restent au cœur des préoccupations.
Cette évolution n’efface pas les besoins réels de rénovation énergétique. Un logement mal isolé ou mal ventilé restera énergivore, même avec un meilleur coefficient.
Les logements chauffés au gaz ou au fioul ne bénéficient pas de ce réajustement. Les travaux d’amélioration (isolation, ventilation, remplacement du système de chauffage) demeurent essentiels pour eux.
Les factures d’électricité ne changent pas : seule la méthode de calcul du DPE évolue.
Chez MSI Diagnostic Immobilier, nous accompagnons les copropriétés, syndics, bailleurs et particuliers dans la préparation des audits énergétiques et DPE à venir.
Dès à présent, nous pouvons :
Simuler l’impact du coefficient 1,9 sur vos logements électriques,
Identifier les biens susceptibles d’améliorer leur classement,
Vous conseiller sur les travaux prioritaires à envisager pour les logements non concernés par la réforme.